Mourir
Cesser de vivre, d'exister, périr, décéder
Il y a des papis et des mamies qui meurent de vieillesse dans leur lit au beau milieu de la nuit : c'est beau. Il y a des papas qui ne résistent pas aux cancers et des jeunes au sida : c'est long. Il y a ceux qui s'arrêtent d'un seul coup d'un infarctus : c'est court. Il y a ceux qui meurent dans un accident de voiture, c'est souvent trop con, et il y a ceux qui meurent écrasés par une voiture, c'est pire que trop con. Il y a ceux qui meurent d'un accident de travail, ce sont les risques du métier, et des militaires qui meurent sur le champ de guerre : inutile. Il y a des enfants qui meurent après la guerre, en sautant sur une mine, et il y a des mamans qui meurent déchirées par une bombe sur la place d'un marché. Il y a des révolutionnaires qui meurent pour leurs idées, des résistants pour leur liberté, des intellectuels pour leurs pensées. Il y en a qui meurent emprisonnés au fond d'un cachot. Il y a des aventuriers de l'extrême qui meurent de soif, de faim, de chaud ou de froid, en traversant le Sahara ou en escaladant l'Himalaya. Il y a ceux qui donnent la mort, et ceux qui se la donnent. Ils meurent de chagrin, de tristesse, de honte, de désespoir... Il y en a qui meurent de peur, et il y a tous ceux qui sont morts de rire, et ils sont nombreux.
Moi, je suis l'heureuse victime d'un coup de foudre, et si je pouvais choisir, je voudrais mourir d'Amour...
29 juin 1997
P.S. : Il n'a quasiment pas déplu depuis une semaine. (c.f : L'été prend son temps).
P.S. : Toute personne susceptible de répondre à cette dernière volonté est la bienvenue dans ce qui sera la fin de ma vie.
P.S. : Toi que je n'aurai peut-être pas l'honneur et la chance de rencontrer sur cette Terre, rendez-vous au paradis, on fera la fête...
P.S. : Pour les deux post-scriptum précédents : mecs s'abstenir. Merci d'avance.